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Carte mobilité inclusion : la fin des autres cartes !

La carte « mobilité inclusion » annoncée par le Président de la République lors de la Conférence nationale du handicap de décembre 2014, sera disponible à partir du premier janvier 2017. Elle se substituera aux cartes dites « de stationnement », « de priorité » et « d’invalidité » tout en maintenant les droits des personnes. L’objectif est de raccourcir nettement le délai d’obtention de la carte, quelle qu’elle soit (stationnement, priorité, inclusion). C’est l’annonce faite par Ségolène Neuville, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées à l’occasion de la Semaine nationale des personnes handicapées physiques.

Victoire pour l’accessibilité, des sas de parking élargis !

Imaginez un incendie dans le parking d’un immeuble… Heureusement, il est séparé des parties communes par un sas. Mais que se passe-t-il si, dans ce sas, circule une personne en fauteuil roulant ? 1m20 de largeur réglementaire, fermé par deux solides portes coupe-feu, à sens contrarié. Pour les bâtiments d’habitation collectifs existants, cette largeur peut même, règlementairement, « descendre » à 0,90m. Impossible pour lui de faire demi-tour ! Piégé. Lui comme les autres usagers qui ne peuvent plus, alors, s’y réfugier. Parfois les normes de construction oublient l’essentiel, la sécurité. Alors qu’un peu de bon sens et une trentaine de centimètres supplémentaires suffiraient à mettre tout le monde à l’abri. Il faut en effet une largeur d’1m50 pour permettre à un fauteuil roulant de faire demi-tour. C’est ce qu’on appelle l’aire de rotation. Mathématique, pas vraiment une coquetterie.

1975-2005-2015, quel bilan pour la France accessible ?

1975, 2005, 2015. Trois dates tracent l’histoire de la politique d’accessibilité en France. Elles sont également le marqueur de l’évolution de notre société, de la prise de conscience de la nécessaire création d’un cadre de vie facilitateur et ouvert à tous. A ce sujet, la Délégation ministérielle à l’accessibilité publie son tout dernier document intitulé « 1975-2005-2015, la France face au défi de l’accessibilité : de la nécessaire Ad’APtation de la société ». Une leçon d’histoire en 80 pages ! Ce travail brosse, dans un premier temps, les bases de la politique d’accessibilité en France, depuis la loi du 30 juin 1975, puis présente le nouveau dispositif, créé entre 2013 et 2014. Construite chronologiquement, la réflexion porte, selon le communiqué « sur la pertinence du choix du concept d’agenda d’accessibilité programmée (Ad’AP) ». Pourquoi et comment en est-on arrivé à cette alternative-là ? Y avait-il une autre voie acceptable possible ?

Accessibilité : 25% d’établissements pas encore engagés

C’est un retard de cinq mois. « Au 1er mars 2016, on comptait un peu plus de 440 000 établissements entrés dans le dispositif d’agendas d’accessibilité programmée (Ad’ap) », a déclaré Mme Neuville, auditionnée par la Commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale. Sur un million d’ERP au total, 300 000 étaient accessibles au 1erjanvier 2015, échéance initialement fixée par la loi handicap de 2005. Il en reste donc « encore un peu plus de 250 000 qui pour l’instant ne sont pas encore rentrés du tout dans la démarche », a ajouté Mme Neuville.

Éco-quartiers : rendre la ville accessible à tous !

Comment rendre accessibles à tous une aire de jeux, un jardin pour pique-niquer, un commerce de proximité ? Paysagistes, urbanistes, chargés de mission handicap… Invités par le CEREMA (Centre d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement) le jeudi 12 mai 2016 à Lyon, ils sont une dizaine d’experts en accessibilitéà avoir présenté les projets développés pour construire des villes à la fois plus accessibles aux personnes handicapées et plus respectueuses de l’environnement. À Lyon et à Lille, les éco-quartiers de Confluence et de Mons-en-Baroeul illustrent ces initiatives.

Marie Prost-Coletta, Déléguée ministérielle à l’accessibilité

« Les Ad’AP sont lancés depuis six mois maintenant, six mois qui ont été les témoins de milliers de réunions (à raison de 200 par mois) entre tous les acteurs : organismes professionnels, associations d’élus, de commerçants, des professions libérales. C’est tout le secteur bâti qui s’est mis en ordre de marche, mais aussi le transport. Nous en sommes à 1,5 million de pages lues sur le site accessibilite.gouv.fr. Le second souffle de l’accessibilité voulu par l’Etat est bien là. L’accessibilité a gagné la bataille de la légitimité, plus personne ne conteste ce principe. Bien au contraire, la population, les professionnels, les élus y sont sensibles et veulent faire avancer la question. Et c’est vous, acteurs de l’accessibilité, qui allez la rendre concrète et réelle.
Certes cela peut sembler, au premier abord, trop long, trop coûteux ou trop complexe. Le dispositif des prorogations est d’ailleurs enfin en place et les gestionnaires ou propriétaires étranglés financièrement ou se heurtant à des points de blocage techniques dans l’élaboration de l’Ad’AP peuvent déposer leur demande avant le 27 juin à venir. Cependant, l’enjeu et le résultat valent la peine des efforts que la majorité a déjà commencé à fournir. C’est le paysage de nos villes et infrastructures que nous sommes en train de repenser, de transformer. Ce n’est pas rien. Et ce projet, c’est tous ensemble que nous devons le porter et le mener à bien, pour les personnes handicapées, pour nos aînés, mais également pour nous-mêmes et pour les générations à venir. Il n’est plus temps de faiblir, d’attendre ou même de reculer. Nous entrons dans la dernière ligne droite, celle de la finalisation de vos Ad’AP, celle de la mise en forme de ces mois de réflexion, celle des choix en termes de stratégie, de calendrier, de méthode retenus. Il vous reste un peu plus de trois mois pour finaliser vos Ad’AP et les déposer avant le 27 septembre 2015. Vous avez tous les outils juridiques entre vos mains pour construire le meilleur des agendas possible.
Je vous donne donc rendez-vous après le 27 septembre, mais surtout rendez-vous à la fin de vos Ad’AP pour célébrer ensemble les avancées de notre Cité, de notre Société, dans une volonté de vivre ensemble respectueuse de chacun. »

Mise à disposition d’une fiche de bonnes pratiques sur la mise en accessibilité des logements existants

Une part croissante de la population estime éprouver une gêne dans ses déplacements et ses mouvements à l’extérieur comme à l’intérieur de son logement.

Compte tenu du faible taux de renouvellement du parc d’habitation (1% par an), l’adaptation des logements existants aux capacités de leurs occupants constitue un enjeu majeur pour répondre au besoin de cette population.

Afin d’aider les propriétaires et les gestionnaires, le Cerema (centre d’étude et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), établissement public placé sous la tutelle du ministère, a publié une fiche intitulé « Mise en accessibilité des logements existants : quels points de vigilance ?« 

Elle traite des thématiques suivantes :

  • La stratégie initiale
    • Les exigences de la loi du 11 février 2005
    • L’accessibilité tous handicaps
    • Quelle stratégie de mise en accessibilité adoptée ?
  • Initier et conduire une opération de mise en accessibilité
    • Le lancement
    • Le diagnostic
    • La continuité de la chaîne du déplacement
    • La concertation
  • Les acteurs du projet
  • La réalisation de la mise en accessibilité
    • Le cheminement extérieur
    • Le stationnement
    • L’accès
    • Les circulations horizontales
    • Les circulations verticales
    • L’unité de vie
    • La cuisine : évier, four, table de cuisson accessibles, des petits plus pour le confort de tous
    • Une chambre confortable accessible
    • La salle d’eau et les cabinets d’aisance : réorganiser les espaces et adapter les équipements
  • Les financements mobilisables
  • Après le projet : accueillir les occupants

 

Cette fiche s’inscrit dans la collection « Accessibilité pour les personnes à mobilité réduite : de belles pratiques« . La vocation de cette collection est de présenter les points de vigilance issus de l’analyse de cas concrets, notamment des nombreux dossiers déposés dans le cadre du « Recueil de belles pratiques et de bons usages en matière d’accessibilité de la Cité ».

La baisse des prix s’est confirmée en avril, selon PAP

Les prix ont confirmé leur tendance baissière en avril, a indiqué PAP à l’occasion de la publication de ses indices immobiliers au 1er mai. Le spécialiste de l’annonce immobilière de particulier à particulier note en effet un recul de 2 % pour les appartements durant le mois écoulé. Les maisons, elles, ont mieux résisté, affichant une hausse de 0,30 %.

Sur trois mois, les prix des appartements s’inscrivent en repli de 2,50 % et celui des maisons en baisse de 0,30 %. Sur un an, la variation des prix est de -3,30 % pour les appartements et de -1,60 % pour les maisons, poursuit PAP.

Les hausses les plus marquées sont enregistrées en Corse (+2,2 % pour les appartements), alors que les régions Centre et Poitou-Charentes connaissent les replis les plus prononcés (-6 % pour les maisons).

12ème journée « Ville accessible à tous » le 4 juin 2015

La 12ème journée « Ville accessible à tous » se tiendra lieu, à Grenoble, le jeudi 4 juin 2015 sur le thème « Tourisme et loisirs accessibles : quels enjeux et quelles pratiques pour les acteurs ?« .

Cette journée sera l’occasion de présenter un état des connaissances et des éléments de prospective sur cette thématique.

Des présentations d’actions, d’opérations innovantes et de bonnes pratiques permettront d’illustrer les propos et offriront l’opportunité d’échanges de points de vue entre collectivités et professionnels concernés.

La journée d’échanges est ainsi articulée autour de quatre séquences (cf. programme) :

  • Etude européenne sur les impacts économiques et d’usage du tourisme accessible
  • Approches globales
  • Regards croisés sur « L’accessibilité du tourisme et des loisirs : une nécessité pour assurer l’équité spatiale ou un levier pour valoriser les territoires ? »
  • Présentation de bonnes pratiques

Cette journée est organisée :

  • par le Cerema (centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement), établissement public sous tutelle du ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie,
  • et par le CNFPT (centre national de la fonction publique territoriale).

Pour aller plus loin : modalités d’inscription

Immobilier : ces défauts qui font chuter les prix

Quartier bruyant, mauvaise isolation, manque d’ensoleillement… les imperfections de certains logements peuvent contribuer à en faire baisser le prix. Explications.

Tous les réseaux d’agences immobilières et les spécialistes du secteur s’accordent sur un point. Le marché retrouve de la vigueur. Les acheteurs renouent avec les bulles de vente. La conjugaison de l’érosion des prix de l’immobilier et de la baisse des taux offrent à certains, de belles opportunités.

Mais il est possible de faire reculer les prix si l’on se tourne du côté des biens avec défauts. C’est ce que révèle les réseaus d’agences dans son analyse du marché résidentiel au premier trimestre 2015 : « Les logements avec défauts souffrent à la fois d’une importante décote et de délais de vente allongés. C’est le cas notamment dans le 16e arrondissement de Paris, où un appartement familial de 153 m² en rez-de-chaussée, dans le quartier d’Auteuil, a trouvé preneur au bout de 2 ans, avec un prix révisé de – 30 %, soit 6 000 €/m² au lieu de 8 500 € », peut-on lire dans l’étude.

DES BAISSES VARIABLES EN FONCTION DES BIENS

Cependant, toutes les imperfections n’appellent pas à une baisse des prix : « Les défauts sur plan ne font pas l’objet de négociations particulières », nous confie Yann Jehanno, directeur exécutif de Laforêt immobilier. « La mauvaise distribution d’un logement n’est pas fortement sanctionnée », nous confie Yann Jehanno, directeur exécutif du Réseau Laforêt. « Les décotes importantes concernent des logements qui cumulent les faiblesses ». Parmi les imperfections qui reviennent : « les problèmes d’isolation thermique, les nuisances sonores liées à la proximité d’un axe routier ou d’une voie ferrée, le manque de luminosité, un étage élevé sans ascenseur… »

Les charges élevées et les logements énergivores que l’on retrouve dans les constructions des années 60, 70, en périphérie des grandes agglomérations, sont souvent concernés par ces baisses importantes : « A Lyon, dans le quartier Gerland, de nombreux ensembles immobiliers ont été construits à cette période. Dans ces copropriétés, les acquéreurs peuvent espérer des décotes de 20% par rapport au prix du marché. »